Le procès contre les soldats libérés est le premier organisé par la nouvelle juridiction, dans laquelle siège désormais un assesseur russe. Les gardes-côtes sont condamnés à la peine maximale et la petite amie de l'un d'eux, Frida, lance aussitôt un mouvement de protestation baptisé «Libérez nos soldats». Comme les attentats terroristes se poursuivent, Anita Rygg décide de négocier avec Moscou une amnistie pour les repentis de Norvège Libre, espérant ainsi semer la discorde au sein du réseau. L'un des chefs arrêtés, Harald Vold, demande à s'adresser à ses partisans à la télévision, ce qui lui est accordé, en dépit des mises en garde de Djupvik.